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کتابخانه ملی فرانسه( فرانسوا میتران)(انگلیسی، فرانسه، اسپانیایی)



      کتابخانه ملی فرانسه( فرانسوا میتران)(انگلیسی، فرانسه، اسپانیایی)
De nouveaux enjeux  

Héritière des riches collections nationales et d'un patrimoine architectural lié à son histoire, la Bibliothèque Nationale s'est trouvée confrontée aux difficultés inévitables nées de la croissance de la production imprimée et de la demande culturelle : elle devait opérer une mutation.

 

Cette mutation intervient en un moment où les développements scientifiques et techniques ouvrent des perspectives nouvelles à l'accomplissement de ses missions, aussi bien dans le domaine de la conservation que dans celui de l'accès aux documents. En particulier, les outils informatiques et les progrès des télécommunications, renouvellent les moyens donnés à la gestion des collections et à leur repérage. Conjugués à la numérisation des textes et des images, ils enrichissent les pratiques de recherche et de lecture et ouvrent sur la transmission des documents à distance.

 

La Bibliothèque nationale de France s'inscrit dans la nouvelle génération de bibliothèque, qui voit le jour, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Japon, à Alexandrie.

 

La Bibliothèque nationale de France prend pied dans le XXIe siècle.

  1988 - 1994 : d'un grand projet à la BnF

Le 14 juillet 1988, lors de son traditionnel entretien télévisé dans le parc de l'Elysée, le Président de la République annonce "la construction et l'aménagement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde....(qui) devra couvrir tous les champs de la connaissance, être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en relation avec d'autres bibliothèques européennes". La déclaration surprend le public et les professionnels. De fait, elle lance un nouveau "grand projet".

Dans les quelques articles de journaux consacrés à l'annonce de la "Très Grande Bibliothèque"(TGB -sigle lancé par un journaliste), chacun s'accorde à rappeler qu'il faut, de manière urgente, régler le problème de la Bibliothèque Nationale et celui des bibliothèques universitaires, dont les insuffisances rejaillissent sur la première. Une étude est confiée à Patrice Cahart, directeur de la Monnaie et à Michel Melot, directeur de la Bibliothèque publique d'information, chargés par le Premier ministre de remettre un rapport.

Outre le nom même de Bibliothèque de France, choisi par analogie avec la British Library ou la Deutsche Bibliothek, le rapport remis le 30 novembre 1994 par ceux-ci préconise une grande salle en libre-accès, de deux mille places, équipée de cinq cent mille volumes, ouverte à tous et une salle de mille six cents places pour les chercheurs, multipliant ainsi par six la capacité de la Bibliothèque Nationale et impliquant un élargissement de la politique d'acquisition et le transfert partiel des collections d'imprimés sur le nouveau site.

Cette proposition concernant les fonds d'imprimés de la Bibliothèque Nationale publiés depuis 1945, déclenche une polémique. Celle-ci ne prendra fin qu'avec l'annonce par Jack Lang, le 21 août 1989, d'abandonner cette césure en faveur du transfert de l'ensemble des collections d'imprimés et de périodiques.

Le site finalement retenu pour la construction est situé en bordure de Seine dans le XIIIe. arrondissement de Paris. Un établissement public, dont la présidence est confiée à Dominique Jamet, journaliste et écrivain, est chargé d'établir le programme de la future bibliothèque, d'organiser le concours international d'architecture et de conduire les travaux de construction en poursuivant l'élaboration des contenus scientifiques, en concertation avec la Bibliothèque nationale de France.

En juillet 1989, le jury international présidé par l'architecte I.M.Pei retient quatre projets en distinguant particulièrement celui de Dominique Perrault, choisi par le président de la République, François Mitterrand, le 21 août 1989.

Dès 1990, les grands chantiers préparatoires au déménagement des collections sont lancés: récolement (inventaire) et informatisation générale des catalogues.

En 1993, à la suite d'un rapport demandé à Philippe Bélaval, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Jacques Toubon, décidait la fusion de la Bibliothèque Nationale et de la Bibliothèque de France, en un seul établissement. La Bibliothèque nationale de France est administrativement créée par le décret du 3 janvier 1994.

Le 20 décembre 1996, la bibliothèque d'étude du site François-Mitterrand s'ouvre.

Le 8 octobre 1998, l'ouverture de la bibliothèque de recherche scelle l'achèvement de ce grand projet.

Consulter

Le décret n° 2006-1365 du 9 novembre 2006 modifiant le décret n° 94-3 du 3 janvier 1994 portant création de la Bibliothèque nationale de France

  La BnF aujourd'hui

Née de la fusion entre l'ancienne Bibliothèque Nationale et de l'Etablissement public de la Bibliothèque de France, la Bibliothèque nationale de France déploie ses collections et accomplit ses missions sur plusieurs sites:

  • Le site François-Mitterrand (collections d'imprimés, périodiques, documents audiovisuels et documents informatiques)
  • Le site Richelieu, (départements des Manuscrits, des Estampes et de la photographie, des Cartes et plans, des Monnaies, médailles et antiques, de la Musique, des Arts du spectacle).
  • L'Arsenal
  • La Bibliothèque Musée de l'Opéra (Musique)
  • La Maison Jean Vilar à Avignon (théâtre)
  • Le centre technique de Bussy Saint-Georges (Centre de conservation)
  • Le centre Joel-Le-Theule à Sablé (Centre de conservation)

En savoir plus

Les sites

 

mercredi 14 octobre 2009

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